On sous estime ce qu’on peut faire en une décennie – Revue de décennie

Aujourd’hui 1er Janvier 2020, ce n’est pas que la fin d’une année que nous fêtons, mais c’est bien tout aussi la fin d’une décennie. 

Et oui 10ans ont passé depuis 2010 et mes 23 ans et en cette année 2020 j’y fêterai mes 33 bougies.

Plus j avance dans la vie plus les mots de ma grand mere résonnent dans ma tete: “la vie passe si vite Romain”.

Alors le début d’année est une période où j’aime écrire, mettre mes buts et mes résolutions noir sur blanc. Je vous invite à le faire aussi, car à travers l’écriture on peut mieux se comprendre, se connaître, et ceci est un bon outil dans la vie.

Ce que j’aime bien faire aussi durant cette période, ce n’est pas tiré de moi d’ailleurs mais de l’un de mes cher mentor Tim Ferris. C’est ce que nous appelons un past year review. Et en ce jour marquant j’aimerais aller plus loin en vous partageant ma revue de décennie. Et peut être en ferez vous autant. Vous allez voir que quand on prend le temps de revenir sur ce que nous avons fait, on se rend compte plus des choses, et cela nous aide à être remerciant de cela. 

Peut être ce texte vous parlera t’il…

Qu’est ce que j ai achevé dans cette décennie? 

De mes 23 à mes 33 ans qu’est ce que j’y ai fait? 

J’adore d’ailleurs cette phrase qui dit que l’on surestime ce que nous pouvons faire en un an mais que l’on sous estime ce que nous pouvons faire en dix. Cela est bien vrai et cela à beaucoup de sens. Surtout maintenant.

Donc qu’ai je fais durant ces dix dernières années? 

Revue de décennie. Allons y…

J’ai voyagé pour la première fois de ma vie. J’ai rencontré de merveilleuses personnes et de merveilleuses cultures à travers des pays magnifiques. J’ai voyagé dans 21 pays. J’ai vécu dans 5 différents. Et j’y ai appris l’anglais et un peu de chinois et d’espagnol.

Je trouve que c’est déjà énorme en l’écrivant comme cela. On pourrait s’arrêter mais ce n’est pas que.

Je me suis découvert des passions, non plus juste le ballon rond. J’ai été serveur en Australie, à la suite barman dans des hotels et des boites de nuits. J ai appris à être personal trainer, et à devenir entrepreneur. 

J’ai appris un métier, un très joli métier où j’aide les gens à devenir plus épanouies et heureux dans leur vie. Car oui ceux qui connaissent mes coachings ou ceux de Pret-a-Train savent bien qu’ils ne sont pas juste centré sur le sport et simplement avoir un meilleur physique. 

D’ailleurs durant cette décennie, je me suis moi même crée un physique. J’en ai bouffé des broccolis, j’en ai lu des articles. J’ai beaucoup appris sur l’humain, la nutrition et le sport en règle général. J’ai appris à méditer, à me poser, à mieux me concentrer et à mieux communiquer. 

J’ai donc crée une compagnie et avec ma team, nous avons aidé aux alentours de 100 personnes déjà.

J’ai appris a manager, j’ai appris à être sous pression, et à être un peu moins con.

J’ai connu le burnout. Je ne savais pas ce que cela faisait, maintenant j’ai capté. Depuis j’ai arrêté de bosser tout le temps sans arrêt. Je sais savouré les weekend à bruncher ou à airer dans les rue de Londres ébahi.

Cela m’a donné l’idée d’inventé vivement mercredi, une place où on se retrouve avec ma team chaque mercredi pour jouer au tennis. Un mini weekend, un super jour pour le team bounding.

J’ai developpé des sites internets et j’ai écris avec ma team pas mal d’articles sur Newairz.com, Newairz.fr, Pretatrain.com, pretatrain.fr, et ce blog personnel Romaingherardi.com . Rien que totalisant une centaine d’articles sur l’année dernière.

Cela fait beaucoup de mots.

Alors j’ai écris, parlé et beaucoup écouté. J’ai lu, oui j’ai beaucoup lu. Plus de 100 livres. Du pouvoir du moment présent, en passant par les Toltèques, des romans de John Fante, des livres sur l’humain, sur la positivé, des livres sur le business ou sur le mindfulness. 

“Comme plongé dans les livres. Je me suis retrouvé avec Coelho faire le pèlerinage de Compostelle, et j’ai partagé avec Sylvain Tesson un peu de vodka autour du plus grand lac Sibérien.”

Il est sur que j’aime lire et écrire, cela n’est plus un secret. Sur un an on peut se mentir, sur une décennie il est plus difficile.

J’ai vu plein de levés et de couchés de soleil, des plages magnifiques, oh oui des gens comme toi et moi magiques. 

J’ai couru deux marathons, et parcouru je ne sais combien de kilomètres à pied. J’ai backpacké, j’ai eu peur, j’ai chuté, je me suis relevé, comme un enfant, je suis reparti, j’ai rigolé.

J ai feté un anniversaire le cul posé sur une chaise dans les rues d’Ho Chi Minh city. Une ville où j’ai d’ailleurs été prof d’anglais là bas. J’ai notamment été aussi tuteur dans une famille à Taipei. Pour quelqu’un qui n’a pas eu de bac où quoi que ce soit, se retrouver à la place du prof c’est plutôt amusant.

A cette revue de décennie, Gānbēi!!! (santé en Chinois)

J’ai fêté Noël sur les plages de Phú Quốc au Vietnam, et bu du Rhum à $2 la bouteille. J’en ai bu, j’en ai vu.

J’ai rigolé avec mon oncle et un trans dans un bon vieux bar de Bangkok. Dansé sur des tables sur le son de “one day” avec une bande de cinglés dans notre guesthouse de Fremantle. Joué de la guitare et chanté en Malaysie avec mon ami et des Birmans super cool.

J’ai sauté dans une mer agitée, j’ai bu la tasse, je me suis vu partir, j’ai eu la peur de mourir. Se fût en Australie. Sacré Margaret river, tu as failli m’y retenir.

J’ai essayé la drogue, j’ai fumé. A 27 ans la vie d’artiste m’a fait tourner la tête, je ne savais plus où j’étais.

J’ai fait la fête, oh oui j’ai rigolé et je dois dire que j’ai partagé des moments superbes avec de belles filles. J’ai même partagé une superbe expérience avec l’une d’entre elle sur la plage de Koh Rong au Cambodge. Une ile où il n’y a pas d’électricité et pas d’internet. Je vous recommande cet endroit, il fait du bien pour se reconnecter.

J’ai vu les temples d’Angkor Wat, j’ai parlé avec des moines. J’ai été ébloui, comme dans les rues d’Ayutthaya, ou comme quand j’ai pris un train en Thailand en m’arrêtant dans des villes pas connu des touristes.

Un chien errant dans une rue sombre me suivait, putain ce soir là m’a fait flippé.

J’ai joué au foot de partout, j’ai mis des buts, j’en ai pris. Parfois faut savoir aller aux cages. J’ai appris le tennis, j’ai appris l’escalade et tout récemment le ski.

Ah oui, j’oublie, j ai aussi fait des vlogs durant mes voyages, 30 en 30 jours,  oh la la que ce fût dur. Je vous met le lien ici si cela vous en dit: Romain Travel. Je respecte d’ailleurs énormément les vloggeurs comme Lost Leblanc. Quel travail magnifique mais tout aussi éprouvant.

J’ai eu des peurs, des frayeurs, du bonheur. 

J’avais déjà un frère et une soeur et j’en ai une de plus dans cette décennie. 

J’ai forgé des amitiés magnifiques. J’ai passé des moments magiques avec ma famille, avec mes amis, et même avec des inconnus. Y’a des moments que je me souviens, y’en a d’autres dont je ne me souvient plus.  

J’ai vécu et je continue à vivre.

Il y a eu des joies des peines, des rires des pleures et je ne sais lesquels on était le plus présent. Mais bon dieu que c’était vibrant.

Comme dis mon père, j’ai une vie atypique. Oui je l’ai choisi ou elle m’a choisi. On s’est trouvé quoi.

Mais j’ai vécu et j’ai transmis et c’est bien d’ailleurs ce que j’ai envie de continuer à faire. Bien pour cela que je partage avec vous aussi ceci. Revue de décennie.

Car plus j avance, plus j’ose, plus je suis moi même, peut être cela te résonnera dans la tête…

Et donc plus je me connais et plus je me connecte à la vie. Je n’ai que 30 ans, 32 exactement mais durant cette prochaine décennie j’en aurais 40. J’en ai plus 20. Putain, que la vie passe vite. 

Je suis très reconnaissant de tout ce que j’ai déjà eu, de tout ce que j’ai déjà fait, de la richesse des souvenirs, et des expériences, toujours plus folles les unes que les autres. J’ai été gaté mais je me suis battu pour aller le chercher. 

Je ne fus pas seul. Mais même si souvent accompagné, au final bien souvent la vie se vit seul.

J’aimerais en profiter d’ailleurs pour remercier aussi les gens qui on fait partie intégrante de cette décennie Flo, Thomas, Patrick, toute ma famille, Auré, Ori, Pierre, Tancrède, Claire, Ludo, Yoh, Etienne tous mes stagiaires, Marianne, Mickael, Jasone, Marcelo, Master peace J, Sally, Tommy, David et tous les autres. 

Désolé si ton nom n’est pas mentionné. It’s all love anyway.

A toutes les personnes qui m’ont supporté, qui m’ont vu raler et certaines qui m’ont même donné leur épaules pour pleurer. Car oui un homme ça pleure. Désolé si le mythe est cassé. Celle là elle est pour toi Gégé.

Alors, une page se tourne et la vie continue à s’écrire. 

Tellement de choses que j’ai faite et rien que je ne regrette. Tellement de choses que j’ai encore envie de faire, comme finir mon premier livre, comme mettre Pret a Train sur un autre level, comme monter une part de l’Everest et vibrer sur la music ambiancé de Buenos Aires. Comme créer une librairie ou un centre de sport au Cambodge. Comme avoir une team de gens heureux, offrir du travail et continuer à partager, continuer à vivre, continuer à jouer. 

Revue de décennie, où vais-je en venir maintenant ?

Ok j’aimerai me poser et sincèrement parler à toi qui me lis.

Je parle en ‘tu’, car la c’est important et il faut que tu comprennes. Peut être je te parle à toi d’ailleurs, peut être je me parle à moi même.

Sois fort et patient, reconnait les bons moments. Positive, et relativisent souvent. Je ne vais pas faire le prédicateur. Je suis un homme et un coach et en tant que tel je dois être honnête et te dire que des fois la vie semble shit, sur une journée et même peut être sur une année. Et parfois en un an on semble jamais faire assez. Mais la morale de cette petite histoire que je te partage est bien le fait qu’en 10 ans et en une décennie on peut arriver à de grandes et belles choses. 

Revue de décennie, espérons qu’elle nous aide pour la prochaine. Je la vois meilleure, je la vois belle, je ressens de l’épanouissement, de l’éveil.

Alors croyez en vous, émerveillez-vous, comme dis mamie la vie passe vite. Alors vivez-la, croquez-la. 

Faite vous peur, sortez de votre zone de comfort, car c’est bien souvent derrière les plus grandes peurs que se cachent les plus belles joies.

Bonne année et joyeuse décennie,
Romain. 

The show must go on.

Photo: Image by Free-Photos from Pixabay
#: revue de décennie

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *